Témoignages

Des témoignages pour comprendre le rôle de la MDA, inspirés de situations réelles ou fictives.

Je suis venue à la MDA parce que je ne me sentais pas bien dans ma tête depuis quelques mois. En discutant avec l’infirmier, il m’a orienté vers une psychologue avec qui j’ai pu parler de mes problèmes. Petit à petit, j’ai compris qu’en m’alcoolisant je mettais ma scolarité en péril et que mon comportement me coupait peu à peu des autres et notamment de mes parents. La psychologue m’a proposé de me rencontrer avec ma mère et on a pu mettre les choses à plat. Beaucoup de choses restent encore à régler mais j’ai pu retrouver un peu d’ordre dans mes idées et ma relation avec les autres s‘améliore peu à peu.

Justine, 17 ans.


Je ne vais pas bien depuis le divorce de mes parents car ils ont décidé que je vivrais avec ma mère et que je verrais mon père seulement un week-end sur deux. J’aime beaucoup ma mère mais mon père me manque et je n’ose pas leur en parler. Je voulais savoir si ça pouvait changer. J’ai rencontré un avocat à la Maison des Ados qui m’a renseigné sur mes droits et sur les différents modes de garde. Voyant que je souffrais beaucoup, l’avocat m’a convaincu d’en parler avec mes parents et de rencontrer une conseillère conjugale et familiale de l’Ecole des Parents et des Educateurs tous les trois.

Thibaut, 16 ans et demi.


Depuis le début de l’année un groupe d’élèves de ma classe m’avait pris pour cible. J’étais victime de leurs moqueries sur mon physique, parfois j’étais bousculé et ils sabotaient mon travail. Mes résultats scolaires étaient en chute libre et les profs disaient de moi que je n’étais pas un élève sérieux. Je n’osais en parler à personne, d’autant plus que ce groupe était apprécié par les autres élèves et les profs.                                                                                                                                          J’avais du mal à aller en cours, je ressentais des maux de ventre dès le matin qui s’intensifiaient au collège; c’est comme ça que je suis allé à l’infirmerie et ai commencé à parler avec l’infirmière scolaire de mes soucis avec des élèves. C’est avec elle que j’ai pris rendez-vous à la Maison des Ados pour comprendre ce qui se passait : est-ce que c’était de ma faute ? Pourquoi les autres se comportaient comme ça avec moi ?A la MDA en rencontrant un professionnel, je me suis rendu compte que j’étais victime des autres élèves. Par la suite, mes parents ont été également reçus. C’est la MDA qui a fait le lien avec l’infirmière scolaire du collège pour identifier la situation de harcèlement scolaire dont j’étais victime. Après avoir été reçu avec mes parents par la directrice et la CPE du collège, la cellule de prévention du harcèlement scolaire a été contactée par mon établissement. Suite à cela, des actions ont été menées dans la classe en vue de supprimer le comportement de mes harceleurs et pour que cela n’arrive pas à d’autres. Tout cela m’a aidé à reprendre confiance en moi et retourner plus sereinement au collège.

Amaury, 13 ans.


Je viens d’annoncer à mon meilleur ami que j’étais amoureuse de lui mais apparemment je ne lui plais pas et depuis il m’évite. Je voudrais que les choses redeviennent comme avant mais je n’ose plus aller vers lui. Cela me rend triste car j’ai l’impression d’avoir tout perdu. L’autre jour j’ai éclaté en sanglots en cours et j’ai vu l’infirmière scolaire qui m’a conseillé de venir à la MDA. J’ai rencontré un éducateur à qui j’ai pu parler ce qui m’a fait du bien et m’a aidé à prendre du recul sur ce que je vivais.

Lisa, 15 ans.


J’ai voulu venir à la MDA pour avoir un moyen de contraception. Il y a beaucoup de tabous dans ma famille par rapport à cela et avec le médecin j’ai pu aborder ce sujet. Je n’étais pas très à l’aise au départ mais elle m’a mise en confiance et j’ai pu poser les questions qui me passaient par la tête. Outre la contraception, j’ai pu parler de ma relation avec mon copain, le fait de pas me sentir encore très à l’aise parce que je n’aime pas mon corps. Elle m’a rassuré et j’en ai même parlé avec lui. Je ne suis venue qu’une seule fois à la MDA mais j’ai apprécié qu’on m’écoute sans me juger.

Julie, 16 ans.

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